6 écoquartiers emblématiques de l’agglomération toulousaine dessinent le futur durable de la ville
Plusieurs des écoquartiers exemplaires de Toulouse et sa périphérie sont aménagés par Oppidea et Europolia. En tant qu’aménageurs, nous travaillons à bâtir avec les collectivités des quartiers sur le long terme, bien intégrés et connectés, vertueux en matière environnementale et sociale, innovants dans leur conception puis dans leurs usages. La ville durable et écologique se dessine dans chacun de ces écoquartiers toulousains.
Qu’est-ce qu’un écoquartier ?
De quoi parle-t-on lorsqu’on évoque un « écoquartier » ? Que signifie ce label Ecoquartier mis en place par le Ministère de la Cohésion des Territoires, en matière d’urbanisme et d’aménagement, de vie quotidienne (et future) ? Une définition exhaustive est donnée sur le site internet du Ministère de la Cohésion des Territoires, consacré au label Ecoquartier. Concrètement, un référentiel ciblant 20 exigences caractérise le label Ecoquartier, sous quatre grandes dimensions : démarche et processus - intégrant la gouvernance et la concertation-, cadre de vie et usages, développement territorial, environnement et climat.
L’ article consacré aux grandes caractéristiques des écoquartiers les détaille avec minutie. Si l’on doit résumer le concept d’écoquartier à Toulouse, trois grands axes doivent être validés :
- Une gouvernance partagée entre élus, aménageurs, usagers et résidents,
- Un soin important dédié au cadre de vie, sa diversité et sa durabilité,
- Une préoccupation permanente accordée à l’impact environnemental et social.
L’expérimentation et la recherche de solutions innovantes font par ailleurs partie de l’ADN des écoquartiers de Toulouse, notamment ceux aménagés par Oppidea.
Grand Matabiau quais d'Oc, dernier né des projets toulousains labellisé écoquartier
Projet de mobilité et d’aménagement urbain pensé pour faciliter le quotidien de toutes et tous à horizon 2030, Grand Matabiau quais d'Oc a été labelisé « Écoquartier en projet » en 2022 grâce à de fortes ambitions environnementales, sociales et économiques. Situé au cœur de Toulouse, le projet est engagé dans une démarche bas-carbone ambitieuse et met notamment l’accent sur le lien social et l’inclusion.
Laubis, l’écoquartier de la métropole toulousaine à forte empreinte durable
A Seilh, commune du nord-ouest de l’agglomération toulousaine, l’écoquartier Laubis, affiche des ambitions adaptées à son environnement urbain, en seconde couronne : identité nature et champêtre, habitat bioclimatique, voiries arborées et végétalisées. Un projet d’agriculture urbaine permettra de nourrir cette forte ambition d’une empreinte durable.
L’écoquartier Seilh-Laubis développe par ailleurs un axe fort en matière de mixité, notamment dans sa dimension intergénérationnelle. Le projet prévoit par exemple la construction de logements sociaux réservés aux seniors et l’accueil d’une résidence intergénérationnelle avec crèche et projet d’habitat participatif.
Toulouse Aerospace, l’écoquartier engagé sur « la ville de demain »
L’organisation de l’espace public et la mixité des usages caractérisent l’écoquartier toulousain Toulouse Aerospace, dont l’aménagement est piloté par Oppidea pour Toulouse Métropole avec le concours de COGEDIM pour les logements concentrés autour de la Place Centrale, dénommée place Marcel Bouilloux-Lafont. Autour de commerces et services de proximité, cette place offrira un large panel de logements (résidences étudiantes, logements libres et sociaux) permettant d’accueillir, réunir et brasser tous les publics de ce quartier de l’innovation : habitants, étudiants, chercheurs, salariés…
Aerospace propose par ailleurs un réseau de chaleur, basé sur la récupération de l’énergie produite par des infrastructures locales (incinérateur du Mirail) ou par des centres de recherche du site, comme Météo France et l’énergie fatale de son super calculateur.
Dans le cadre de l’appel à projets national « Ville de demain », plusieurs technologies sont expérimentées dans l’écoquartier Toulouse-Aerospace : l’éclairage public intelligent, la simulation 3D pour limiter les îlots de chaleur ou encore l’installation de pavés rafraîchissants, par exemple.
La Cartoucherie, l’écoquartier de Toulouse qui redonne l’espace public aux habitants
L’écoquartier de La Cartoucherie expérimente un nouveau concept de stationnement afin d’offrir aux habitants et usagers des espaces publics plus généreux et apaisés. Concrètement, des parkings silos publics sont construits dans différents secteurs du quartier, à proximité des logements et bureaux, pour accueillir à la fois les véhicules des habitants, et ceux des salariés et autres usagers, 24 h sur 24. Cette approche mutualisée permet de supprimer le stationnement sur voirie au profit de voies apaisées et promenades pour les cycles et les piétions.
Dans cet écoquartier de l’ouest toulousain, la gouvernance associant la ville de Toulouse maître d’ouvrage de l’opération urbaine, Oppidea en qualité d’aménageur et l’urbaniste affiche depuis le début sa volonté de co-construire l’écoquartier avec les habitants et usagers. Cela se traduit par un travail en commun au long cours, entre le comité de quartier de La Cartoucherie, la ville de Toulouse, Oppidea et la maîtrise œuvre urbaine. Le cadre de vie est bien sûr au cœur des débats, d’autant que La Cartoucherie propose une mixité fonctionnelle poussée. Le quartier accueille déjà des logements pour tous, dont une importante résidence d’habitat participatif, des commerces et services, de nombreux équipements - notamment des écoles et des centres de formation supérieurs – tout cela autour du Tiers lieu des Halles. Unique en son genre, cet espace installé dans un ancien bâtiment industriel réhabilité, sera un haut lieu de culture, de rencontres, de business, mais aussi de loisirs, avec un projet autour de la gastronomie particulièrement original et ambitieux.
L’écoquartier La Cartoucherie est également innovant en matière d’énergies renouvelables : il intègre un réseau de chaleur et de froid utilisant l’énergie produite par l’incinérateur de déchets du Mirail.
Ecoquartier Balma-Vidailhan : concertation et espaces paysagers pour penser sur le long-terme le quartier
Pionnier en matière de concertation, l’écoquartier de Balma-Vidailhan a été labellisé en 2014 par l’Etat. Dès son lancement, il a proposé un mode de gouvernance et de concertation innovant pour l’époque, associant les élus, Oppidea et les citoyens autour d’une ambition : penser sur un temps long ce nouveau quartier et son devenir harmonieux.
Résultat ? Un tiers de l’espace de l’écoquartier est composé d’espaces paysagers (10 ha sur 31 ha). L’écoquartier Vidhailhan est aujourd’hui un exemple en matière de nature en ville ou de ville nature. Situé non loin des coteaux de l’arrière-pays toulousain, il a su préserver ses chênes centenaires au cœur d’un vaste jardin public aménagé au pied des immeubles, maillon central d’un chapelet formé de parcs publics, noues paysagères et jardins partagés également aménagés dans les cœurs d'îlot et toujours entretenus par les habitants. Cette trame verte remarquable scelle l’identité forte de cet écoquartier de l’Est toulousain.
Andromède, le plus ancien des écoquartiers toulousains, continue d’innover !
Reconnu dès 2013 comme écoquartier, il est avec Vidailhan le plus ancien des écoquartiers de la métropole toulousaine. C’est aussi le plus grand. Sur 210 hectares répartis entre les communes de Blagnac et Beauzelle, l’écoquartier Andromède est remarquable par la qualité et la générosité de ses espaces naturels, aménagés en grands cours de verdure sur 70 hectares. La qualité des espaces publics et paysagers constitue un axe fort de l’ambition partagée en amont par les communes d’accueil, Toulouse Métropole, Oppidea et les urbanistes-paysagistes.
Les deux premières phases de l’aménagement, en passe d’être achevées, ont permis d’asseoir l’identité de ce nouveau et vaste écoquartier de l’agglomération toulousaine : le parti pris de densité maîtrisée et de formes urbaines variées, offrant du logement collectif, individuel et intermédiaire, ainsi que l’offre de bureaux, de commerces de proximité et d’un large panel d’équipements publics, ont favorisé la rapide intégration d’Andromède dans son environnement, composé à l’est et au sud d’un tissu pavillonnaire et à l’ouest de formes urbaines typiques du pôle aéronautique du secteur aéroportuaire. La troisième phase d’Andromède, en passe d’être lancée, mettra l’accent sur la concertation avec les habitants et les riverains.
Article mis à jour le 11/01/2024
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