La transition environnementale au cœur des opérations d'aménagement d'Oppidea Europolia
Les enjeux environnementaux font depuis longtemps partie intégrante des réflexions de l’aménageur, au travers de la question fondamentale du cadre de vie. Avec l’accélération de la crise climatique, ils occupent désormais une place centrale dans la fabrique de la ville, où décarbonation et adaptation sont les deux versants d’une action indispensable.
La question environnementale, aujourd’hui omniprésente et déterminante, est une priorité pour nos opérations. La création au sein du groupe Oppidea Europolia d’une direction de l’aménagement et des transitions participe de notre volonté d’aligner dans l’action, chacun de nos projets, autour de ces enjeux de décarbonisation et d’adaptation au changement climatique.
Réduire l’empreinte de nos quartiers
La contribution aux enjeux climatiques passe d’abord par la réduction de l’empreinte carbone des opérations. La stratégie de décarbonation cible différents leviers d’action directe dès la phase de conception des nouveaux quartiers. Par exemple, le développement de réseaux de chaleur réutilisant l’énergie fatale ou mobilisant des ressources renouvelables pour le chauffage des bâtiments contribue à la réduction de l’impact carbone. C’est déjà le cas à La Cartoucherie et à Toulouse Aerospace, ce le sera à l’avenir à Grand Matabiau quais d’Oc. Autre exemple, la place des mobilités et la construction de parkings silos mutualisés dans plusieurs de nos opérations d’aménagement, comme à Saint-Martin-du-Touch. Cette solution constitue une alternative à des travaux en sous-sol qui évite les mouvements de terre émetteurs de carbone.

Le parking silo de Saint-Martin-du-Touch accueillera 430 places de stationnement pour les programmes de logements autour (MO : Oppidea / Architecte : Azema Architectes)
Les opérations les plus récentes, comme Paleficat, sont à la pointe de ces réflexions. Oppidea Europolia joue aussi un rôle d’incitateur auprès des opérateurs. Jusqu’à cette année, tous les projets de construction attribués dans les ZAC devaient respecter par anticipation le seuil 2025 de la réglementation environnementale. Désormais, c’est le seuil 2028 qui est recommandé, même s’il ne s’agit pas d’une exigence, compte tenu des difficultés économiques actuelles. Il s’agit néanmoins de prendre de l’avance sur la règlementation pour soutenir l’innovation et accélérer la diffusion des solutions les plus efficientes. Les promoteurs sont aussi encouragés à utiliser des matériaux biosourcés et à proposer des procédés innovants comme la construction hors site. Ils peuvent aussi intégrer des solutions énergétiques telles que des pompes à chaleur à chaleur collectives, de la géothermie à l’échelle du lot, etc. Les quartiers de Laubis à Seilh et Monges à Cornebarrieu sont des bons exemples des expérimentations que les opérateurs immobiliers ont pu mettre en œuvre. Dans ce domaine, l’approche consiste, de manière ouverte, à entraîner le champ professionnel vers des objectifs ambitieux, ce que facilite les coûts mesurés de cession de foncier dans nos opérations d’aménagement publiques.
De premières études mesurent objectivement les effets de cette politique. En moyenne, nos opérations font 20% à 30% mieux que si elles s’en tenaient au strict restect des règlementations. Les bilans carbone réalisés depuis 2022 sur dix quartiers montrent que les plus optimisés d’entre eux s’inscrivent d’ores et déjà dans la trajectoire de neutralité carbone (SNBC 2050 – c’est-à-dire, un objectif de diviser par deux notre empreinte carbone à cet horizon).
Des projets repensés au prisme de l’adaptation
Complément indispensable de la décarbonation, l’adaptation au changement climatique constitue le deuxième pilier de la transition environnementale. Il s’agit de se préparer à affronter des étés plus chauds et plus longs, et des tensions sur la ressource en eau, en préservant la qualité de vie. La conception des espaces publics et des bâtiments anticipe ces phénomènes en cherchant à atténuer les îlots de chaleur. La désimperméabilisation des sols ou le maintien de la pleine terre, la végétalisation et la création d’espaces ombragés, en cohérence avec le programme « Toulouse + fraîche » de la collectivité, jouent ici un rôle essentiel.
Cela conduit à réinterroger un certain nombre d’opérations. Le cas le plus emblématique est la Piste des Géants de Toulouse Aerospace, où un grand parc linéaire de 4,5 hectares prend forme en lieu et place de l’ancien tarmac bitumé. Ce parc agira comme un espace de fraicheur pour tout le quartier. Là encore, l’innovation a toute sa place, avec l’utilisation de biochar pour l’enrichissement des sols, un charbon d’origine végétale qui présente l’avantage de capter le carbone et de mieux stocker l’eau dans le sol. On peut également citer la voie verte de 27 m de large au Faubourg Malepère, entièrement plantée, qui traverse le quartier de part en part. L’adaptation fait aussi l’objet d’un travail avec les promoteurs pour créer des espaces d’habitation résilients à la canicule grâce à des cœurs d’îlot végétalisés, des formes architecturales favorisant les doubles expositions, les espaces extérieurs, la circulation de l’air et l’albédo des bâtiments.
A toutes les étapes des opérations, les équipes d’Oppidea Europolia s’attachent à tenir ces deux objectifs de décarbonation et d’adaptation.
469 arbres et 25 000 plantes vivaces sont plantés cet hiver sur la Piste des Géants à Toulouse Aerospace.
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